Après un premier confinement pour le moins difficile, nous avons choisi pour le deuxième de prendre le taureau par les cornes, le bouc par la barbichette, bref les choses en main et de choisir de vivre un confinement royal, à la campagne.
Brans-le-bas de combat le jour de l’annonce : nous cherchons désespérément un lieu au calme, avec le Wi Fi, et si possible pas trop loin d’un sanctuaire. Pourquoi pas le Bourbonnais, ou bien le sanctuaire de l’Ile Bouchard, ou bien celui de Montligeon qui a proposé de louer des gîtes ?
En vain, nous ne trouvons pas. Nous frôlons le drame car nous ne nous voyons pas du tout vivre un deuxième confinement à Paris, en prison à ciel ouvert. Le lendemain de l’annonce, Sylvie passe un coup de fil des plus banals à l’une de ses collègues et c’est la révélation : « Pourquoi vous ne venez pas à Paray ? » La question aurait pu être plutôt : « Pourquoi n’y avons-nous pas pensé ? ». Et là ni une ni deux, la collègue indique le nom d’un propriétaire d’un gîte et dans la journée c’est bouclé. Nous louons un petit gîte avec jardin au calme dans la belle et paisible de ville de Paray-le-Monial, cité dans laquelle est apparu Jésus à Marguerite-Marie en lui montrant son coeur « qui a tant aimé les hommes ». Un lieu béni, où comme vous pourrez le constater, le confinement a été particulièrement difficile.
En tout cas nous rendons grâce à Dieu !