Opération « faire-part en confinement »

Laurent en pleine manutention de faire-parts

Nous souhaitions un faire-part à notre image et nous sommes vraiment heureux car c’est le cas ! Un big MERCI à Martine, de ClownEsperance (la compagnie de clowns de Laurent) qui a dessiné les amoureux de Peynet en version clown. Ensuite, pour le mettre en forme, nous avons fait appel aux talents de Cécile I. qui a tout de suite compris ce que nous voulions. Le cœur qui s’envole comme un ballon, le fil rouge de notre vie, liée par l’amour et notre (super) idée de dernière minute : la colombe de l’Esprit-Saint qui tient le fil et nous conduit. Combien d’aller/retours avons-nous fait subir à la pauvre Cécile pour que tout soit parfait à la virgule près ! Qu’elle soit bénie sur 12 générations !

Puis, une fois le bon à tirer obtenu (amen de gloire), l’impression a eu lieu en deux temps trois mouvements chez un imprimeur à Moulins, supervisée par le père de Sylvie.
Opération faire-part pour tout le monde ! A Moulins et à la Frette-sur-Seine, nos parents bossent dur : vas-y que je te recopie des adresses, et que je te fais de la mise sous pli, le tout entre-coupé de coups de fil de la famille pour savoir si le mariage n’est pas reporté. Il nous en reste ensuite une partie, et nous sélectionnons quelques amis à qui nous allons les envoyer (faire-part numérique pour les autres, merci de votre compréhension !).

Bon, c’était sans compter le confinement… Nous décidons de poser un acte de foi : envoyer les faire-parts malgré les incertitudes quant à la possibilité de se marier le 2 mai. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » (Jn 14).
Mais nous n’avons pas eu le temps d’acheter des timbres. Résultat, vu la file d’attente à La Poste, nous les commandons sur Internet pour les envoyer aux parents de Laurent. Puis, nous en commandons aussi pour nous. Mais la livraison se faisant attendre, nous décidons d’imprimer nous-mêmes nos timbres ! Et trouvons un super timbre spécial mariage.

Allez hop c’est parti, Laurent qui doit repasser à son bureau en profite pour imprimer une belle planche de timbres. Du coup, nous passons plusieurs soirées romantiques à faire des textos pour récupérer les adresses de confinement, les écrire de notre plus belle plume (enfin celle de Sylvie), et mettre les faire-parts dans nos magnifiques enveloppes rouges. Puis atelier découpage et collage de timbres pour Laurent, comme à la maternelle 😉
Le tout pour ensuite faire trois aller-retours à la boîte aux lettres et se planter pour mettre les enveloppes destinées à la province dans la boîte « Ile de France » (remplie à ras bord par ailleurs). Et pour finir, le lendemain, par apprendre que la Poste « toujours à vos côtés » passe en activité fortement réduite.

On s’attend après le miracle de notre rencontre et avant celui de l’éradication du virus à celui de la réception des faire-parts : envoyez-nous une photo avec votre plus beau sourire si par bonheur vous le recevez !

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